Sortie reportée mais pas annulée, non non (initialement prévue le 9 et 10 avril, finalement le 18 et 19 juin). La météo n’aura pas eu raison de la volonté farouche de l’organisateur de la sortie. Si la première fois la pluie l’avait fait abdiquer, la canicule que nenni !

Même le deuxième tour de l’élection législative aurait voulu se mettre en travers de la route de la dizaine de grimpeurs inscrit, qu’il n’y a pas réussi. Certains n’avaient plus besoin de voter pour cause d’élection au premier tour, d’autres avaient « procuré », là où les derniers avaient planifié un retour parfait à 19H55 pour déjouer toute tentative de les empêcher d’exercer leur droit civique.

Ha ! Et maintenant que tous les obstacles étaient tombés, les grimpeurs ont entendu déjouer cette fatalité de la gravité. A la fraiche, à 7h30 au pieds des voies de Vieux-Château les premiers arrivés grimpaient ou révisaient la manip de haut de voie. le groupe parti de Paris le samedi matin parvenu à la falaise, nous avons poursuivis, transpirants et ensoleillés, nos diverses prouesses verticales.

Harassés de chaleur, un retour à la fraicheur de la maison de famille a été salvateur. Un repas, une sieste et un cornetto plus tard, nous voici parti sur la falaise de Géligny, ombragée et douce, une seconde session démarre, les novices s’attaquant sans problèmes aux voies courtes mais teigneuses du coin et les plus gaillards œuvrant également dans leurs projets. L’encadrant aura lorgné une petite fissure au doux nom de « La lanterne magique de Picasso ».

Le thème de la fissure, lancé par la folie de certains à la salle, aura d’ailleurs été repris lors de la troisième session, le dimanche matin. En effet, arrivés à Saffres, nous jetons notre dévolu sur un secteur comportant pas moins de deux dièdres et trois voies avec fissures. Les coincements étant plus aisés pour d’autres que pour certains et même les gants de fissures auront en tout état de cause été mobilisés !

Pour nous rafraichir nous avons expérimenté, les deux jours, une activité horizontale qui consiste à flotter dans une étendue d’eau… mais cette activité a, à notre sens, peu d’avenir pour les fadas de la verticalité composant le groupe de grimpeurs qui a profité de cette chaude mais très bonne virée en bourgogne !

Avec : Baptiste, Julien, Thierry, Isabelle, JB, Mathilde, Manon, Félix, Thibault et Gwen