C’est avec joie et bonne humeur que les clubs 19 Escalade / Pantin Escalade se sont mis en route vers Saint Léger ce mercredi 24 (jeudi pour certains). Il s’agit bien sûr du patelin en Savoie (et non Saint Léger du Ventoux au nord de Marseille, ni Saint Léger du Pas de Calais, ni… bref, attention au GPS !).
Comme vous pouvez le voir, cette couenne se situe juste en face du gîte. C’est très sympa, en arrivant il y a juste besoin de poser ses affaires pour pouvoir s’attaquer directement à notre raison de vivre : la grimpe !
En attendant les retardataires, certains ont pu voir avec les guides comment grimper en flèche (un grimpeur monte en tête avec une corde à double, et deux personnes le suivent, une sur chaque brin), poser un relai et redescendre en rappel.
Le soir, on demande à chacun ce qu’il veut faire le lendemain, c’est une chance pour les nouveaux; le lendemain on va grimper une grande voie, la première pour les débutants ! On a le choix entre :
Le Monolithe
Le Microlithe
La dent du Monolithe
Ce sont des érosions du sol calcaire qui ont fait ressortir des sortes de doigts du sol, au milieu de nulle part (ah si il y a un parking à côté quand même).
Allez, on ravale sa peur, et on y va !
Dans ces cas là, tu es content d’avoir quelqu’un qui sait ce qu’il fait dans la cordée. Merci à tous ceux qui ont bien voulu grimper en tête !
C’est dans ce genre de situations où tu te dis, “Mais bordel, qu’est ce que je fais là, pourquoi j’ai voulu grimper ce Monolithe… Est-ce que je vais en sortir vivant…”
Après avoir sorti les voies, bien sûr que tu te dis, “Je suis content de vivre pour escalader, et d’escalader pour vivre.” Tu sais que tu fais ce pourquoi tu t’entraines à Ladoumègue jour après jour, semaine après semaine. LES GRANDES VOIES !!!
Est ce que tu t’es vraiment dit que tu allais arrêter l’escalade si tu en sortais vivant ? Bien sûr que non !!
L’après midi, direction le site des Amoureux, un petit bout de couenne bien au soleil, pour se reposer des grandes voies.
Le lendemain, nous nous sommes répartis en deux groupe, un pour faire de la via ferrata, l’autre pour faire des manips de grande voie au pied de la montagne et grimper (encore ? oui!) de la dalle en couenne et en grande voie. Après, on échange. Enfin, pour ceux qui restent en vie.
Un troisième groupe a fait de la grande voie, encore ! Eh oui, quand on est accroc, on n’arrête pas.
Le soir, les plus téméraires se sont lancés dans la grimpe à la frontale, juste à côté du gîte. Encore une fois, c’est génial. Il faut juste faire attention aux limaces, qui rendent la paroi — normalement sèche — gluante et glissante si tu mets la main ou le pied dessus.
Malheureusement, toute chose a une fin, c’est le dernier jour, il fait 30 degrés à l’ombre dès le matin, et comme tous les parisiens, on doit prendre la route pour filer vers la superbe capitale bien avant ou bien après tous les autres parisiens. Certains ont grimpé un petit peu avant de prendre la route, d’autres ont décidé de filer le plus vite possible.
En tout cas, tous ont un très bon souvenir de ce petit weekend sportif.
C’est le moment de partir s’équiper ! Pour une prochaine grande voie !
Après l’effort, le réconfort 🙂