C’est très déçus que nous revenons tous les 7 de Buis-les-baronnies… et oui, la météo a tellement été de notre côté que nous n’avons même pas eu le temps de visiter les caves de la région. Même pas un petit Gigondas… Trêve de plaisanteries, c’est bien bronzés et satisfaits de notre séjour au pied du rocher Saint-Julien que nous revenons.
Le départ aura été chaotique cependant… au bout de trois cents kilomètres des vibrations du camion commencent à nous interroger. Pause technique. Le pneu arrière droit est sévèrement dégonflé… mais plus encore le pneu avant droit a une hernie grosse comme une pêche. On le change et on prie pour que le pneu arrière tienne le coup.
Samedi soir, c’est sous une légère bruine que nous arrivons et que nous faisons la marche d’approche pour nous dégourdir les jambes. Le rocher est mouillé mais on trouve nos projets pour le lendemain.
Le repas du soir est excellent et copieux. Nous sommes assurés de manger comme des rois, pour le restant du séjour, les produits du terroir fabriqués par les gérants du gîte.
Première journée ensoleillée sur le caillou tout le monde grimpe bien et s’engage dans « les guêpes » et « la directe des guêpes ». Après 3 longueurs et deux rappels on déjeune tous en bas très satisfaits de ces deux belles grandes voies de trois longueurs chacune. Pour deux d’entre nous l’après midi sera fait de couennes et pour le reste d’une deuxième grande voie, « la bouscaude normale », 4 longueurs dont une dernière en 4, dans un beau jardin!
Deuxième journée, « la directe du bastion » pour trois d’entre nous Maïté nous emmenant en flèche. Les autres suivent « la voie des trous ». Couenne pour tous l’après midi avec un passage spéléo dans la grotte!
Enfin, pour la matinée du mardi direction Baume Rousse pour faire quelques couennes avant de prendre la route.
Pas de chance le pneu arrière droit est encore dégonflé… on le regonfle sur la route et il tiendra sans problème… mais bon on se serait bien passé de ce genre de soucis.
Pour conclure ce petit trajet aura été plein de soubresauts comme l’organisation de cette sortie… mais en définitive on rentre tous ravis, plein de bons souvenirs, avec tous nos maillons rapides en poche.
Pour mémoire le caillou casse un peu et les points sont parfois un peu espacés… mais le credo du grimpeur nous aura soutenu tout du long : « si y’a pas de points c’est que c’est facile! » Avance!