Mercredi 29 juin, départ de Ladoumègue dans un van 8 places sans clim : cette sortie à Orpierre ressemble fort à un début de colonie de vacances. Quelques 9h de route plus tard, le topo appris par cœur, nous sommes heureux de retrouver autour d’une bière le reste du groupe déjà arrivé au camping. L’équipée est au complet : Benjamin, Julia, Amélie, Peio, Charles, Sébastien, William, Elodie, Jules, Guillaume, Sébastien, Louise, Antonin et moi.

Le Quiquillon nous fait de l’oeil au clair de lune, tout le monde est impatient de commencer ce long we de l’Ascension en falaise et sous le soleil exactement. La météo est claire, il va faire beau et chaud !

La première journée débute avec la rencontre avec nos deux BE, Brice et Benjamin, deux jumeaux tous les deux guides (nous apprendrons plus tard qu’ils habitent dans deux maisons jumelées du village séparées par…un mur d’escalade!). Quelques cordées partent directement à l’assaut des grandes voies côté Quiquillon et au pillier de l’Ascle tandis que notre groupe commence au rocher de 4 heures. Manip de hautes voies en perspective, quelques longueurs de couenne pour appréhender la dalle. William nous fait la démo de grimpe les pieds attachés, fascinant.

L’après-midi on passe aux choses sérieuses, les manips de grande voie. On apprend ou ré-apprend de nouvelles techniques et c’est parti pour deux longueurs avec rappel histoire de bien terminer la journée. Ça calme bien le grand air, après le dîner soirée tisane dans notre bungalow, grosse ambiance. Le lendemain tout le monde part en grandes voies côté Adrech et pillier de l’Ascle, 4 ou 5 longueurs qui se terminent par une vue imprenable sur la vallée et un joli rappel fil d’araignée. Pour Antonin et moi, c’est la découverte totale, un monde des possibles s’ouvre à nous avec le Maître de la danse. On essaie de retenir tous ces nouveaux mots, nœuds et appréhendons la longueur des voies, l’assurage en reverso, le tirage des brins de corde et surtout le plaisir d’être si haut perché sur un relais ! Après une bonne salade de riz bien écrasée au fond du sac, on croise Jules et Louise qui reviennent de leur aventure équipement de grotte, la photo bob/casque à l’envers de Jules en suspension sur ses coinceurs vaut le détour. Ils repartent l’après-midi avec Guillaume en flèche en grande voie tandis que nous terminons la journée sur de belles voies de 30 mètres en couenne du côté des Blaches.

Le soir au camping on rêverait de sauter dans la piscine qui n’est malheureusement pas remplie. Les coussinets commencent à chauffer et chacun y applique la crème magique de Charles qui essaie de retrouver ses pieds ayant trop chauffé dans la journée.

Troisième jour, le dernier, c’est reparti pour les grandes voies, on s’échange les parcours en essayant d’éviter les nombreuses cordées voulant nous disputer la place. William, Elodie et Bruno retournent à 4 heures pour des manips de mouflage avec les BE et s’échangent des bons conseils matériel, leur passion ! On pense à Sébastien qui, parti en tête et en flèche, fait un saut de plusieurs mètres qui lui vaudra une belle entorse. Heureusement Charles est là pour s’occuper de lui.

Nous profitons tous des derniers instants de liberté sur le rocher au soleil, la météo aura été fidèle a ses prévisions. En fin de journée, grande tablée au café du village, on remercie nos BE qui ont été au top. Amélie et Guillaume s’échauffent sur la sortie de Little Big Wall au pilier de l’Ascle, 5A ou 6A ? Les avis divergent. On finit par se réconcilier autour d’un dernier dîner bien arrosé.

Je vous passe les détails de la journée de retour, 10h dans le van, chaleur tropicale, ça se termine en canon vent frais du matin, on s’occupe comme on peut ! A l’arrivée à Pantin dans les bouchons, on repense à cette sortie géniale, Benjamin qui a assuré sur l’orga – bungalows et pension complète, des BE aux petits oignons – merci beaucoup !  Pour ma part, je repars des bleus plein les genoux mais des étoiles plein les yeux !